Catégorie : Science-Fiction
Hic Sunt Dracones
⭐⭐⭐⭐⭐
Extrait / Résumé
Aux confins de l’espace, des vaisseaux disparaissent sans laisser de trace. Sur une planète oubliée, l’humanité s’éteint, bercée par une étrange torpeur.
Ailleurs, un peuple alien s’entretue depuis un million d’années pour une querelle théologique absurde.
Et si la vieillesse n’était pas une déchéance, mais la porte d’un autre monde ?
Recueil de nouvelles où se mêlent science-fiction et fantastique, Hic Sunt Dracones nous entraîne aux limites du connu et de l’inconcevable.
Chaque récit est une énigme, un vertige, une mise en garde.
Jusqu’où l’humanité peut-elle aller… et que se passera-t-il lorsqu’elle touchera du doigt ses propres limites ?
Un voyage fascinant entre anticipation, ironie mordante et vertige métaphysique.
Ailleurs, un peuple alien s’entretue depuis un million d’années pour une querelle théologique absurde.
Et si la vieillesse n’était pas une déchéance, mais la porte d’un autre monde ?
Recueil de nouvelles où se mêlent science-fiction et fantastique, Hic Sunt Dracones nous entraîne aux limites du connu et de l’inconcevable.
Chaque récit est une énigme, un vertige, une mise en garde.
Jusqu’où l’humanité peut-elle aller… et que se passera-t-il lorsqu’elle touchera du doigt ses propres limites ?
Un voyage fascinant entre anticipation, ironie mordante et vertige métaphysique.
Ce que j'ai aimé
Je ne m’attendais pas à ça.
Franchement, je pensais tomber sur un recueil de science-fiction sympa, avec un peu d’exploration spatiale, quelques dystopies classiques… et puis Hic Sunt Dracones m’a pris à contre-pied.
Ce que Southeast Jones propose ici, c’est autre chose. C’est de la science-fiction existentielle, presque métaphysique, qui ne donne pas de réponses mais pose des questions qu’on n’ose pas toujours se poser.
Ce que j’ai adoré ? Le fait que chaque nouvelle soit comme une clé vers un autre monde — mais un monde qui reflète étrangement le nôtre.
Dans "Nous n’irons pas dans les étoiles", j’ai ressenti un frisson quasi philosophique : et si on était vraiment enfermé, sans le savoir ?
Dans "Monde lent", j’ai été bouleversé. Cette idée que la vieillesse, la folie, ou l’autisme pourraient être des formes d’éveil à une autre réalité… C’est d’une beauté étrange, presque dérangeante.
Et puis il y a ce ton. Pas besoin d’effets pyrotechniques ou de jargon techno : l’écriture est sobre, précise, et pourtant elle ouvre des abîmes.
Ce livre m’a rappelé ce que j’ai ressenti en lisant Ted Chiang ou certains textes de Philip K. Dick : ce mélange de vertige, de malaise, et d’admiration.
Clairement, Hic Sunt Dracones ne plaira pas à tout le monde. Il faut aimer être un peu perdu, accepter que tout ne soit pas expliqué. Mais pour ceux qui aiment les histoires qui font réfléchir autant qu’elles font rêver, c’est un vrai bijou.
Bref, j’ai adoré. Et je le relirai. Lentement.
Franchement, je pensais tomber sur un recueil de science-fiction sympa, avec un peu d’exploration spatiale, quelques dystopies classiques… et puis Hic Sunt Dracones m’a pris à contre-pied.
Ce que Southeast Jones propose ici, c’est autre chose. C’est de la science-fiction existentielle, presque métaphysique, qui ne donne pas de réponses mais pose des questions qu’on n’ose pas toujours se poser.
Ce que j’ai adoré ? Le fait que chaque nouvelle soit comme une clé vers un autre monde — mais un monde qui reflète étrangement le nôtre.
Dans "Nous n’irons pas dans les étoiles", j’ai ressenti un frisson quasi philosophique : et si on était vraiment enfermé, sans le savoir ?
Dans "Monde lent", j’ai été bouleversé. Cette idée que la vieillesse, la folie, ou l’autisme pourraient être des formes d’éveil à une autre réalité… C’est d’une beauté étrange, presque dérangeante.
Et puis il y a ce ton. Pas besoin d’effets pyrotechniques ou de jargon techno : l’écriture est sobre, précise, et pourtant elle ouvre des abîmes.
Ce livre m’a rappelé ce que j’ai ressenti en lisant Ted Chiang ou certains textes de Philip K. Dick : ce mélange de vertige, de malaise, et d’admiration.
Clairement, Hic Sunt Dracones ne plaira pas à tout le monde. Il faut aimer être un peu perdu, accepter que tout ne soit pas expliqué. Mais pour ceux qui aiment les histoires qui font réfléchir autant qu’elles font rêver, c’est un vrai bijou.
Bref, j’ai adoré. Et je le relirai. Lentement.
Je recommande
Oui